Le village est connu dans plusieurs manuscrits au XII siècle, sous le nom «Gregnies» il s’orthographie aussi Guniacus, Goegnies, Gongnies, Gaugnies, la terminaison « gnies », signifie demeure de : la signification de la racine « go » (gau) qui ce traduit par canton Demeure de la chaussée.
Au moyen âge, le village de Gognies se trouve au sein d’une plaine légèrement ondulée, couverte ça et là de quelques fermes ombragées d’arbres et le long d’une des sept voies romaines ou Chaussée Brunehaut qui aboutissent à Bavay, de là, la seconde partie du nom "Cauchies" Chaussée.
Il semblerait, qu’un noyau d’habitations pour la commodité de la ville voisine, fut élevé à Gognies en 958, par Brunon archevêque de Cologne, frère de l’empereur Othon le grand et lieutenant des provinces de Belgique au X siècle.
En 1195, le comte Baudouin, étant sur le point de mourir, et voulant mettre sa conscience en repos, restitua aux églises de Saint-Pierre et Saint Quentin de Maubeuge, un bois, des terres labourables, situées dans le village de Gognies.
En 1274, dans un bail la comtesse Marguerite de Hainaut donna à Main-froid Garet, la ferme de ses revenus, tonlieux (taxes indirectes sur les marchandises) et autres droits, sur diverses communes parmi lesquelles Gognies Chaussée figure pour cinq Bonniers de terre (Bonnier mesure ancienne qui, dans la Flandre française, valait 1 hectare 40 ares.)
Plusieurs familles nobles, l'Abbaye d'Hautmont et le chapitre de Maubeuge se partageaient trois seigneuries: Gognies, Gontreuil et Rogeries, quelques fiefs en dehors des seigneuries, des sous fiefs parfois enclavés.
Le 17 septembre 1678, par le traité de Nimégue, le village est divisé en une partie belge « Goegnies » et une partie française « Gognies»
On remarque au milieu de la place un magnifique chêne, c'est un arbre de la liberté planté en 1789.
La voie centrale est binationale, au sud les maisons françaises, au nord les maisons belges. Cette division existe depuis le traité du 28 mars 1820 rectifiant les frontières et qui fut signé par le Sieur Dusart Mayeur de Gœgnies-Chaussée et le Sieur Lotteau Maire de la commune de Gognies-Chaussée
En 1843, l'église primitive est remplacée par un bâtiment moderne qui contient une Adoration des Bergers de l'école de Rubens dans un cadre d'époque Louis XIII. Certains spécialistes pensent que cette toile pourrait provenir de l'atelier d'Abraham Janssens, imitateur de Rubens. D'autre part, la chaire de vérité du XVIIIe siècle a été donnée à la paroisse par la famille des comtes de Gontreuil.
Le 3 septembre 1944, le village va être mis à feu et à sang par le bombardement américains. Les bombardiers ciblaient surtout la chaussée Brunehaut.
En 1977 , la fusion de dix villages Belges, Asquillies, Aulnois, Blaregnies, Bougnies, Genly, Givry, Goegnies-Chaussée, Havay, Quévy le Grand et Quévy le Petit forment l'entité de Quévy.
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