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Eglise de gognies chaussée suite
Eglise de gognies chaussée suite 1

En 1186, l’église de Gregnies, qui n’est autre que celle de Gognies chaussée, était du décanat de Maubeuge, une paroisse qui comprenait vraisemblablement dans sa circonscription Havay, Rogeries et d’autres lieux encore.


En 1843, l'église primitive de fut remplacée par un bâtiment moderne qui contient une Adoration des Bergers de l'école de Rubens dans un cadre d'époque Louis XIII. La chaire de vérité du XVIIIe siècle a été donnée à la paroisse par la famille des comtes de Gontreuil, les panneaux sont ornés des statues des évangélistes, la rampe est sculptée de végétation de palmiers .


Le dimanche 16 juillet 1922 à 15 heures, a eu lieu sous la présidence de M. le vicaire général Lenotte, la bénédiction de deux cloches, qui doivent remplacer celles qui ont été enlevées et brisées par les Allemands en 1917.


Après le sermon de circonstance dans lequel il fit connaître éloquemment à toute l'assistance le sens de la cérémonie et la sublime mission des cloches dans une paroisse, Mr le Vicaire général assisté de Mr l'abbé Alvin curé à Villers-sire-Nicole, de M. l'abbé Polvent, vicaire à Maubeuge et de M. l'abbé Caudron curé de Sars-Ia-Bruyère, procéda à la bénédiction.


La cérémonie se termina par un salut solennel chanté par la chorale, et une abondante distribution de dragées offertes aimablement par les parrains et marraines. Le Conseil Municipal de Gognies-Chaussée (France), et le Conseil Communal de Goegnies-Chaussée (Belgique), avaient pris place auprès des cloches, et la musique Franco-Belge exécuta un morceau de son répertoire. Sur la première de ces cloches qui pèse 1.200 kilos et qui sonne le Mi bémol, est gravée l'inscription suivante "Je me nomme Albertine-Marie, j'ai pour parrain Mr d'Hendecourt maire de Gognies-Chaussée et pour marraine Mme Déghilage". Pour la France meurtrie mais vengée, la paix signée, je pleure les morts, je chante la victoire. Sur la deuxième, qui pèse 800 kilos, et qui sonne le Fa dièse, est gravée cette autre inscription "Je me nomme Eugénie Alix, j'ai pour parrain M. Déghilage  bourgmestre de Goegnies-Chaussée et pour marraine la Vicomtesse d'Hendecourt" Pour la Belgique lâchement envahie,  je dis et redis la résistance héroïque et la glorieuse délivrance.


A la fin des années 1960, le curé du village décida de changer la disposition des autels. Le gisant de sainte Thérèse  placé au centre de cette chapelle de puis 1928 , fut déménagé et sa trace fut même perdue. Le nouvel occupant du presbytère qui retrouvera le gisant abîmé dans un appentis situé dans le jardin. Cette pièce peut-être unique en France, provient d’un fabricant de statues d'Angers, Monsieur Pierre ROUILLARD ( fin des 19ème – 20ème siècles) qui tenait un important atelier de renommée mondiale.



Anciens curés


Lefort, 1587, Carpentier 1637, Paternost, 1677-88, Marchant, 1688-1732, C. Rafenel, 1733-44, Thiery 1744-50, Bedoré, 1750-51, De Tracy 1751-09, Lemaire 1769-77, Blairon 1777-81  Blanchart 1781-91.


Desservants


Caron 1814-29, Gonnelieu 1830-41, Poulet 1841-59, Dupont 1859-6, Fiaert 1864 66.                 


Mise a jour  09/02/2017


 

Dessin de l'église primitive (image réalisé par A.F Lomanne)

L'interieur de l'église (image de Mr Verdonckt)

Le gisant de la Sainte Thérése, restauré il y a quelques années

Remplacement  du coq 1986