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La rue centrale est une des sept branches de la Chaussée Brunehaut, anciennes voies romaines autour de Bavay.


Le puzzle territorial est aujourd'hui d'autant plus complexe par le fait que le 17 septembre 1678, au traité Nimègue, Gognies est divisé en une partie belge et une partie française []et qu'il y a eu en 1820 au Traité des Limites une correction de frontières, la voie est binationale : Au sud, les maisons françaises, au nord, les maisons belges.


La rectification des frontières fut signé par le Sieur Dusart Mayeur de Gœgnies-Chaussée (Pays-Bas) et le Sieur Lotteau Maire de la commune de Gognies-Chaussée (France) en présence de Monsieur le Comte d'Auxy, gouverneur de la province du Hainaut et de Monsieur Lhomme, délégué de M. le Préfet du département du Nord.  


Le traité Nimègue  Après de longs conflits entre autres, entre la France, l'Espagne, la Suède, l'Angleterre, les villes de Cologne, de Munster, de Brandenburg et de Nimègue, l'Angleterre proposa Nimègue comme lieu où se dérouleraient les négociations de paix entre les pays impliqués.


C'est alors qu'en 1676 arrivèrent à Nimègue les 50 représentants des pays concernés, accompagnés de leur famille, de leurs domestiques et de leurs secrétaires.

Les pourparlers furent très longs, tout devait être réglé ce qui entraînait des situations cocaces comme des discussions interminables sur la priorité des pays dans les rues étroites de Nimègue.


Finalement en 1678-1679 la paix fut signée après presque 3 années de longues et difficiles négociations.Ces traités mettaient fin à la guerre de Hollande, renforçant le pouvoir de Louis XIV et consolidant les frontières du Nord de la France. Louis XIV devenait l'arbitre de l'Europe.


Le traité de Courtrai   La France avait dû céder plusieurs de ses possessions territoriales aux Pays-Bas. Les enclaves avec les fortifications de Philippeville et de Mariembourg étaient concernées par ces changements. Il fallait dorénavant définir le tracé précis de la limite entre les deux Royaumes. Pour cela, une commission de délimitation des frontières composée de membres issus des deux empires fut convoquée en 1816. Sa mission était de tracer la nouvelle frontière sur la carte.


Au cours des négociations de frontières, divers territoires changèrent de mains. Le hameau de Ferlibray, qui était administré par la commune de Hon-Hergies dans le canton de Bavai, fut par exemple cédé aux Pays-Bas.


En outre, trois petites enclaves de Bersilles furent rattachées aux communes frontalières françaises de Colleret, Cousolre et Bousignies. Un compromis fut par ailleurs trouvé sur la rivière de la Lys. Cette rivière présente ici un intérêt particulier dans la mesure où un petit secteur attenant à la Lys fait aujourd’hui partie de la Grande Région.


Le Traité de Courtrai du 28 mars 1820 livre une description précise de la frontière entre la France et le Royaume des Pays-Bas. Le Traité établit également le tracé des frontières entre la France et l’actuel Grand-Duché de Luxembourg, celui-ci étant mentionné dans le Traité des limites bien qu'il ne fût pas un élément à part entière du Royaume des Pays-Bas.