La terre de Rogeries se situe le long de la chaussée Brunehaut une ancienne voie romaine. Des vestiges témoignent  que cet endroit fut un de ces lieux  de relais qui, de distance en distance, s’élevaient le long des voies romaines. Un grand nombre d’urnes de lacrymatoire fait aussi supposer qu’il aurait pu être en même temps un lieu ou les dépouilles de morts après avoir été brulées selon l’usage de anciens étaient inhumées.

De là, le nom de Rogeries, qui semble venir des mots (rogi, rivus ruisseau du bucher) Ses abords renferment une foule de vieux débris de la période romaine, des traces d’habitations et de puits, des débris de poteries et de tuiles romaine retrouvées à différentes époques.

La terre de Rogeries était un fief rural de la mouvance du duché d’Havrez, comme la plupart des domaines du territoire de Gognies Chaussée. Elle appartenait depuis l’an 1300 à la maison de Gottignies.

En 1714, elle fut acquise par Mr Lemayeur, gentilhomme originaire du Cambrésis, plus tard le petit fils de ce personnage vendit à la famille Recq de Malzine. Alors qu’il ne restait plus que de la terre une ferme avec ses dépendances. Les nouveaux propriétaires y on fait construire, sur l’emplacement de l’ancien château une Maison de compagne.

Aujourd'hui, la végétation remplace peu à peu les ruines du fief de Rogeries.

Ce lieu est privé, la prospection strictement interdite.